
Les révolutions de 1848 ont été perçues par leurs contemporains comme des révolutions littéraires dans plus d'un sens : précipités par la littérature, les événements de Février et de Juin auraient aussi été le point de départ d’une certaine modernité et de l’autonomie du champ littéraire. Le grand récit de cette révolution, amorcé dès la seconde moitié du 19e siècle, s'est cristallisé au siècle suivant avec les travaux de Bourdieu, de Barthes et de Sartre, tout en imposant le canon Flaubert-Baudelaire. Cette journée d'étude propose de nouvelles perspectives sur ce grand récit, aussi bien par l'inclusion de corpus que celui-ci a rendus invisibles que par le retour sur des textes que la distance temporelle a contribué à rendre illisibles.
Philosophie psychologie arts et langageInformations pratiques
- Jeudi 16 janvier 2020 - 09:00 - 18:00
- EHESS (salle BS-1) - 54, boulevard Raspail 75006 Paris
- judith.lyon-caen@ehess.fr
- mathieu.roger-lacan@ens.fr
- vs436@cam.ac.uk