Vivre avec « Tan doori ». Quelques effets sociaux de « distanciation corporelle » en Inde

[English version below]
Depuis le confinement national de l'Inde le 25 mars, annoncé avec un préavis d'à peine quatre heures, les grandes contradictions du système social et politique indien sont devenues plus criantes. La mesure a sonné le glas pour plus de 176 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Abandonnés, sans abri, sans perspectives de travail, sans réserves, elles sont confrontées à la misère et à la faim. Sur le plan politique, la contraction de l'espace démocratique n'a échappé à personne. Le confinement a immédiatement mis un terme à la vague de protestations politiques et de mouvements citoyens provoqués par l'abrogation de l'article 376 qui garantissait le statut spécial du Cachemire et par le projet d'amendement sur la citoyenneté qui légalise la discrimination religieuse dans l'intégration des réfugiés. Le confinement a facilité la mise en place de barrières de police, les contrôles ou la surveillance des citoyens. Des dispositifs tels que l'Arogya Setu – un terme sanskrit qui désigne la nouvelle application mise en place par le gouvernement, littéralement « pont pour se libérer de la maladie » – seront obligatoires pour tous les employés des secteurs public et privé. La forte dépendance du pays à l'égard du secteur économique informel, qui est censé absorber 81 % de sa main-d'œuvre, son économie de rue, ses infrastructures sanitaires lamentablement inadéquates, l’indifférence générale du gouvernement et son manque d'intérêt pour les couches les plus pauvres de la société, ont suscité des reproches, des critiques et des suggestions sur « ce qui pourrait et devrait être fait ».
Certes, un millier de morts présente à ce jour une courbe moins alarmante que celle des pays européens, mais la densité de l'habitat urbain, la médiocrité des équipements sanitaires, l'impossibilité de pratiquer toute mesure d'hygiène publique sérieuse, compte tenu du manque d'accès à l'eau, voire aux toilettes, pour une grande partie de la population, sont autant de raisons sérieuses d'inquiétude. Devant l'urgence de ces besoins matériels et l'alarme pour l'avenir de l'économie indienne, l'impact du confinement sur les pratiques socio-culturelles semble peu important, relevant au mieux de la catégorie des faits divers. Si nombre d'entre elles, comme l’émergence des chansons « Corona Pop » en hindi, apparaissent comme des détails amusants à raconter ou à transmettre sur les sites de médias sociaux, elles méritent néanmoins une certaine attention.
Le premier séisme dans la société indienne a été provoqué par l’arrêt brutal du travail à temps partiel. Les Indiens de la « middle class » comptent sur le travail domestique pour leur survie quotidienne. Ils emploient au moins quelqu'un pour nettoyer leurs salles de bain et leurs toilettes. Dans une maison de la classe moyenne, les domestiques peuvent être nombreux : le laitier, le balayeur, le cuisinier, la blanchisseuse et, si l’on s’élève dans l’échelle sociale, cette liste comprendrait aussi le jardinier, le laveur de voitures, le chauffeur et, s’il y a de jeunes enfants, la nounou.
L'identité et le statut social des Indiens mobilisent deux principes essentiels. Le premier est le refus d’effectuer soi-même des tâches manuelles. Ce principe est pratiquement inscrit dans l'ADN de tout Indien. À l’époque coloniale, les élites britanniques l’avaient rapidement assimilé dans leur vocabulaire du commandement : « koyi hai » (« Y a-t-il quelqu’un ? ») étaient les premiers mots en hindi que les administrateurs apprenaient pour donner des ordres. L’Inde contemporaine a conservé cette mentalité. L’acceptation de ce fait culturel a engendré une expression populaire, le type « tauliya lao » (« passez-moi la serviette »), qui désigne l’homme ayant besoin de quelqu’un pour lui passer la serviette de bain quand il prend sa douche. Le second principe de la vie sociale repose sur l'emploi d'autant de personnes que l'on peut se le permettre pour entreprendre les tâches les plus simples.
L’idée que le travail manuel est bon, à condition qu’il soit fait par les autres, est presque la première chose que de nombreux Indiens apprennent. Une femme au foyer, si elle en a la possibilité, délègue la tâche de couper les oignons et les légumes à la bonne. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle viendra dans la cuisine pour mettre tous les ingrédients dans la casserole et ajoutera elle-même les épices. De telles distinctions caractérisent tous les secteurs de la société indienne. Un chauffeur employé dans une entreprise indienne a refusé de venir travailler le mardi. Une enquête plus approfondie a révélé que le mardi était le jour de repos du nettoyeur de voitures. De toute évidence, le conducteur ne pouvait pas conduire une voiture sale et poussiéreuse. Mais plus encore, il ne voulait pas nettoyer la voiture lui-même. Des changements imposés par le confinement dans ces comportements socioculturels des Indiens urbains peuvent paraître anecdotiques, mais ils révèlent les fondements de pratiques sociales acceptées de tous. La capacité des plus aisés à créer des emplois pour les populations non-qualifiées et encore analphabètes a toujours été perçue comme une forme d'altruisme, même si elle implique de bas salaires, beaucoup d'incivilité et d'indifférence aux autres êtres humains.
Le confinement a renversé ces hypothèses. Pour la première fois, de nombreux Indiens se trouvent dans l'incapacité de crier "Ramu", "Shahid" ou "Sundari", des noms parmi les plus courants en Inde, lorsqu'ils veulent le journal, leur tasse de thé du matin ou de l'aide pour attacher leur pagri (turban, s'il s’agit d’hommes sikh), avant de partir travailler dans leur voiture conduite par le chauffeur. Ramu, Shahid ou Sundari ne sont tout simplement plus là. Ils sont peut-être bloqués dans leurs baraques improvisées qui marquent le paysage urbain, ou bien ils sont partis à pied pour leur village. La classe moyenne indienne apprend à se débrouiller seule. Ils doivent nettoyer, passer la serpillière, cuisiner, laver et repasser eux-mêmes, toutes ces tâches quotidiennes auxquelles ils ne sont pas habitués. Pour les classes riches, les choses ne vont pas si mal. Après tout, ils ont un domestique à domicile et n'ont pas besoin de tout faire eux-mêmes. Et la préparation des repas peut être exotique lorsqu'ils suivent les émissions internationales de cuisine sur internet. Pour certains d’entre eux, cela peut ne pas sembler être une crise sociale massive. Mais pour les Indiens, la découverte que le travail manuel n'est pas un travail polluant, sale et dénigrant, et qu'il doit souvent être effectué chaque jour, et même le lendemain, est difficile à avaler. Naturellement, la fin de l'isolement signalera le retour du travail domestique et la délégation des tâches qui leur prennent tant de temps actuellement. Il est en effet trop tôt pour juger des effets durables de cette découverte sur la société indienne. Vont-ils durer ? Pourtant, une brèche a été ouverte.
Paradoxalement, le confinement a permis de réaliser ce qui s'est avéré impossible au cours des soixante-dix décennies qui ont suivi l'indépendance. Pour la première fois, les activités et pratiques religieuses ont été reléguées dans l'espace privé. Les mois de mars et septembre sont marqués par une série de festivals religieux, de Pâques, de Vaisakhi (qui célèbre le nouvel an solaire et l'arrivée du printemps), de Chaitra Navaratri (qui marque le Nouvel An hindou), le Ramadan, jusqu'aux plus importantes fêtes annuelles des temples du Sud. Nombre d'entre elles impliquent des processions publiques, un niveau de bruit élevé, des foules de fidèles et des célébrations de masse. Depuis la fermeture, l'interdiction formelle des rassemblements a exclu le culte public, ou les rituels, ce qui a conduit à un tout premier retrait inédit de la religion dans l'espace privé. Même si la passion des Indiens pour la mythologie religieuse ne faiblit pas, comme en témoigne le retour d'anciennes séries télévisées comme le Mahabharata et le Ramayana, l'expression publique des croyances religieuses s'est refroidie.
Ainsi, en Uttar Pradesh, l'énorme festival de cinq jours prévu pendant le Ramnavami (qui marque la naissance du dieu hindou Rama) pour célébrer l'arrêt de la Cour suprême qui autorise un trust hindou à construire un temple sur le site longtemps contesté d'Ayodhya, où les hindous dévots croient que leur dieu Rama est né, a été annulé. Naturellement, certaines transgressions ont eu lieu, comme le festival du temple dans le district de Kalaburgi au Karnataka ou le rassemblement de l'association missionnaire musulmane Tablighi Jamaat à Nizammudin, un quartier résidentiel de Delhi. Là encore, il s'agit de la suspension temporaire de l’exhibitionnisme religieux. Mais, comme l'opinion médicale considère que le coronavirus est là pour durer, la privatisation des croyances religieuses ne sera peut-être pas si éphémère. On pourrait enfin espérer que les Indiens pratiquent la religion comme une croyance privée, dans l'intimité de leur foyer ou, mieux encore, dans leur tête et leur cœur, plutôt que de l'exposer dans l'espace public.
Dans une série de dialogues inaugurés récemment, l'ancien président du parti du Congrès, Rahul Gandhi, a demandé à l'ancien gouverneur de la Banque de réserve de l’Inde (2013-2016), l'économiste Raghuram Rajan, si l'Inde pouvait tirer des avantages de la crise du Covid-19. De toute évidence, il pensait à d'éventuels avantages économiques. Cependant, les avantages pourraient être ailleurs. Le mantra de la distanciation sociale, ou plus précisément et exactement, du "tan doori", ou « distanciation corporelle » en hindi, pourrait entraîner des répercussions socio-culturelles plus importantes. Il serait exagéré de penser que ces changements de comportement annoncent une révolution sociale. Mais on pourrait espérer qu’il entrouvre la porte à une société plus civile et égalitaire.
Living with “Tan doori”. Some social effects of “corporal distancing” in India
Since India’s national lockdown on 25 March, announced with barely a four-hour notice, certain grim realities have been exposed even more harshly. For more than 176 million people living under the poverty line it has sounded a death knell. Abandoned, homeless, with no prospects of work, no reserves, they face hunger and starvation. On the political level, the contraction of the democratic space has escaped no-one. The lockdown put an immediate stop to the wave of political protests and citizen movements provoked by the abrogation of Article 376 that guaranteed Kashmir’s special status, and the Citizenship Amendment Bill that legalizes religious discrimination in the integration of refugees. The lockdown has facilitated the presence of police barricades, controls or surveillance of citizens. Devices such as Arogya Setu, the Sanskrit term for the new government application, literally meaning “Bridge to Disease-free,” are to become mandatory for all private and public sector employees. The country’s heavy reliance on an informal economic sector, which is held to absorb 81% of its workforce, its street economy, its woefully inadequate health infrastructure, its general indifference and lack of concern with the poorest sections of society, have invited reproaches, critique and suggestions of “what could and should be done”. No doubt, the one thousand odd deaths present a less alarming curve than the European countries right now, but the dense urban habitation, the poor health facilities, the impossibility of practising any serious measures of hygiene, given the lack of access to water, or even toilet facilities for a large percentage of the population, are serious reasons for disquiet. Before the urgency of these material needs, and the alarm for the future of the Indian economy, the impact of the lockdown on socio-cultural practices appears of little importance, at best, falling into the category of fait divers. While many of them, such as the upsurge of Hindi Corona Pop, appear as amusing details to be recounted or forwarded on social media sites, they merit some attention.
The first seism in Indian society was created by the disappearance of part-time labour. Middle class Indians count on domestic labour for their daily survival. They would at least employ someone to clean their bathrooms and toilets. In a middle-class home, domestic servants can range from the milkman, the sweeper, the cook, the washerwoman, the dhobi, and as we go up the scale, this list would include the gardener, the car cleaner, the driver, and in case there are young children, the nanny.
Indian social identity and status mobilises two essential principles: the first is a refusal to undertake any manual tasks oneself. This is practically embedded in any Indian’s DNA. India’s colonial rulers were quick to assimilate this in their vocabulary of command: “Koyi hai” (anyone there?) were the first simple Hindi words civil administrators would learn to issue orders. Contemporary India has retained the mentality. The popular description of some men as “tauliya lao” (hand me my towel) types, reflects the depths to which Indians can fall in their reluctance to make any physical effort. The second principle involves employing as many people as one can afford, to undertake even the simplest tasks.
Almost the primary learning experience of many Indians, includes the understanding that manual labour is good, as along as others do it. A housewife, if she has the possibility, will delegate the task of chopping the onions and the vegetables to the maid. Only then, will she come into the kitchen and put all the ingredients in the pan and add the spices herself. Such distinctions characterize all sectors of Indian society. A driver employed in an Indian firm famously refused to come for work on Tuesdays. On closer investigation, it was found that Tuesday was the car cleaner’s off day. Obviously, the driver could not drive a dirty, dusty car. But even more, he would not, clean the car himself. Such changes in urban Indians’ socio-cultural behaviours might appear anecdotal but they reveal the underlying foundations of what has become widespread social-consensual practices. The capacity of the better-off to generate employment for the mass of unskilled, illiterate masses has always been perceived as some form of altruism, even if it involves low salaries, a lot of uncivility and much indifference to other humans.
The lockdown has overthrown these assumptions. For the first time, many Indians find themselves unable to shout out “Ramu”, “Shahid”, or “Sundari”, some of the most Indian common names, when they want the newspaper, their morning cup of tea, or help in tying their 5 metre-long pagri (turban, if they are Sikh men, before setting out to work in their chauffeur driven cars. Ramu, Shahid or Sundari, are simply not there anymore. Either they are stuck in their improvised shanties that mark the urban landscape, or they have left for their villages. The Indian middle-classes are learning to fend for themselves. They must clean, and mop and cook and wash, and iron themselves, all the daily chores they are not used to doing. For the rich classes, things are not so bad. They, after all, have a live-in servant and need not do everything themselves. And cooking meals can be exotic when they follow international chefs shows on the internet. This might not seem a massive social crisis for some. But for Indians, the discovery that manual labour is not polluting, dirty, denigrating work, and often needs to be done daily and even the next day, is difficult to swallow. Naturally, the end of the lockdown will signal the return of domestic labour and the renewed delegation of time-consuming chores. It is indeed too soon to judge the lasting effects of this discovery on Indian society. Will they endure? Yet, a breach has been made.
Paradoxically, the lockdown has achieved what proved to be impossible in the seventy decades since independence. For the first time, religious activities and practices have been relegated to the private space. March-September are marked by a series of religious festivals, from Easter, Vaisakhi (celebrating the solar new year and the onset of spring), Chaitra Navaratri (marking the Hindu New Year) to Ramadan, to the most important annual temple festivals in the South. Many of these involve public processions, a high level of noise, crowds of worshippers, and mass celebrations. Since the lockdown, the formal ban on gatherings has ruled out public worship, or rituals, leading to a first ever withdrawal of religion into the private space. Even if Indians’ passion for religious mythology continues unabated, as testified by the return of old TV serials like Mahabharata, and Ramayana, the more public riotous expression of religious faiths has cooled down. Thus, Uttar Pradesh’s massive five-day festival during Ramnavami (that marks the birth of the Hindu god Rama), that was to have celebrated the Supreme Court ruling allowing a Hindu trust to build a temple on a long-disputed site of Ayodhya, where devout Hindus believe their God Rama was born, was cancelled. Some transgressions continued to occur, such as the temple festival at Kalaburgi district in Karnataka, or the Islamic missionary association Tablighi Jamaat’s gathering in Nizammudin, a residential colony of Delhi. Again, these are temporary lulls. But since medical opinion considers that the Coronavirus is here to stay, the privatization of religious beliefs may not be so ephemeral. Indians could finally be considered to have started on the path of practicing religion as a private belief, to be conducted in the intimacy of their homes, or even better, in their heads and hearts, rather than exhibiting it in the public space.
In a recently instituted set of dialogues, former Congress party president Rahul Gandhi, asked former governor of the Reserve Bank of India (2013-2016), economist Raghuram Rajan, whether India could draw any advantages from the current Covid crisis. Clearly, he was thinking of possible economic benefits. However, the advantages could be elsewhere. The mantra of social distancing, or more precisely and exactly, “tan doori”, or “corporal distancing” in Hindi, could create more significant ripples. To think that these behavioural changes are creating a social revolution would be an exaggeration. But to hope that they might just slightly open the door toward a more civil, egalitarian society, may be forgiven.
Pour en savoir plus / References :
- Abhijit Banerjee, Raghuram G. Rajan, Gita Gopinath et Mihir S. Sharma, What the Economy needs now, New Delhi, Juggernaut, 2019
- Jan Breman, At work in the informal economy of India: A perspective from the bottom up, Delhi, Oxford University Press, 2013
- Jean Drèze et Amartya Sen, An Uncertain Glory: India and its contradictions, Princeton, Princeton University Press, 2013
- William Elson, The neighborhood of Gods: The Sacred and the Visible at the Margins of Mumbai, Chicago, University of Chicago Press, 2019
- Roger Jeffery, The politics of health in India, Berkeley, University of California Press, 1988
- Lancy Lobo et Jayesh Shah, The trajectory of India’s middle class: economy, ethics and etiquette, Newcastle upon Tyne, Cambridge Scholars Publishing, 2015
- K. Sujatha Rao, Do we care. India’s health system, Delhi, Oxford University Press, 2017
- Minna Saavala, Middle-class moralities: everyday struggle over belonging and prestige in India, New Delhi, Orient Blackswan, 2010
- Arundhati Virmani, Les Indiens. Voix Multiples, Paris, Ateliers Henry Dougier, 2016
La direction de l'image et du son vous recommande :
- Is India becoming an ethnic democracy ? (Keynote de Christophe Jaffrelot, 25th European Conference on South Asian Studies (Ecsas))
Les Éditions de l'EHESS vous recommandent :
- Katrina, 2005. L'ouragan, l'État et les pauvres aux États-Unis
Romain Huret - L'hôpital en Asie du Sud. Politiques de santé, pratiques de soin
Études réunies par Clémence Jullien, Bertrand Lefebvre & Fabien Provost - Divins remèdes. Médecine et religion en Asie du Sud
Inès G. Zupanov & Caterina Guenzi (eds)
À retrouver dans le Carnet de l'EHESS :
- Yohann Aucante, « Les implications d'une crise mondiale inédite », 9 avril 2020
- Aïcha Bounaga, Hamza Esmili et Montassir Sakhi, « Marges urbaines, formes de vie confinées et ouvertures critiques. Relire De Martino au temps de la catastrophe », 11 mai 2020
- Claude Calame, « Face au Covid-19, migrantes et migrants réprimés en France, en Grèce, en Méditerranée : un nouveau crime contre l'humanité ? », 20 mai 2020
- Olivier Coulaux, « L’économie de la quarantaine et ses contradictions. Le cas de Naples », 6 avril 2020
- Marianne Le Gagneur, « 2020, l'année du télétravail ? », 22 avril 2020
- Thomas Lefèvre, « Santé publique de précision et démocraties. Opportunités et dangers », 24 avril 2020
- Emmanuel Pedler, « Changez, lisez ! », 16 avril 2020
- Laurent Pordié, « Covid-19 et instrumentalisation politique au Cambodge », 6 mai 2020
- Alain Rauwel, « Les pratiques rituelles par temps de pandémie », 9 avril 2020
- Bernard Sellato, « L’Autre comme porteur de mort et le troc sans contact : un vivre-ensemble distancié », 14 avril 2020
- André Torre, « Éloge de la distanciation sociale », 29 mai 2020
- Isabelle Ville & alii, « Handicap et confinement : un dialogue dématérialisé », 3 juin 2020
- Yuwen Zhang, « Prêts pour la surveillance algorithmique en permanence ? », 7 mai 2020
- et la bibliographie générale du Carnet de l'EHESS : perspective sur le coronavirus
On en parle dans les médias :
- « Les entretiens confinés avec Philippe Descola : "Inventer de nouveaux modèles de vie" », Philippe Descola, France Inter, 04/05/2020
- « Cette crise ne révèle pas nos failles, mais des choix de société », Didier Fassin, Les Inrockuptibles, 27/04/2020
- « Il y a ce à quoi nous sommes reliés, nous tous, confinés mais interdépendants, responsables, solidaires et fiers de l’être », Nathalie Heinich, Le Monde, 04/04/2020
- « Le coronavirus, "c'est la revanche des petites inégalités" », François Dubet, Public Sénat, 01/04/2020
- « La crise du coronavirus, "une occasion à saisir pour changer notre mode de vie" », Frédéric Keck, Le Monde, 27/03/2020
- « Antonio Casilli : "Le confinement se décline différemment selon sa place dans la société" », Antonio Casilli, Libération, 25/03/2020
Retrouvez l'intégralité des chercheurs et chercheuses de l'EHESS dans la revue de presse Coronavirus : Regards de l'EHESS.
Chercheuse au CNE, Arundhati Virmani est historienne de l'Inde coloniale